9 920 €
Paire de tabourets hauts dits « Berger »
Piètement et assise en bois naturel.
Edition Steph Simon.
Modèle crée en 1953, édité à partir de 1956.
H. : 41 cm ; Diam. : 32,5 cm
Provenance : Galerie Steph Simon Paris et collection particulière jusqu’à nos jours.
Bibliographie : J.Barsac, Charlotte Perriand, l’œuvre complète, 1956-1968, Vol. 3, Editions Norma, Paris, 2017. Exemplaire similaire reproduit pp. 14, 30, 41, 90, et 105.
Personnalité phare et reconnue du monde du Design, consacrée lors de nombreuses retrospectives dont la plus récente à la fondation Louis Vuitton en 2019, Charlotte Perriand débute sa carrière dans la France de l’entre deux guerres et est vite remarquée par de riches mécènes, au sein desquels les Noailles, mais aussi par Le Corbusier, qui décèle le potentiel de l’artiste et décide de l’intégrer à son équipe. Perriand relève le défi et participe à l’élaboration d’incontournables du design mondial, au sein desquels la fameuse chaise longue « LC4 « .
Dans les années 1940, la designer se rend au Japon. Elle abandonne l’acier tubulaire au profit de matières naturelles, au sein desquels le bois clair va prendre une place de choix. Les tabourets « Berger » sont ainsi caractéristiques de ces recherches. Missionnée pour réaliser l’ameublement de stations de ski de Méribel, la designer trouve l’inspiration pour ces tabourets en voyant un berger assis à la traite des vaches dans la montagne. Ils sont ainsi un précieux témoignage de ce retour à des inspirations vernaculaires qui fera école auprès des designers des années 1940-1950.
Résultat vente aux enchères lors de la vente organisée par Maison de vente GOOD de « LE CORBUSIER » de Charlotte Perriand
19 600 €
Charlotte PERRIAND (1903-1999), LE CORBUSIER (1887-1965), Pierre JEANNERET (1896-1967)
Chaise longue basculante dite « La machine à repos » puis nommée « B306 » par Thonet son premier fabricant en 1930 et finalement par Cassina son dernier éditeur officiel depuis 1964.
Structure en tube acier chromé, soudée, et cintrée aux angles, garnie sur une toile de coton écrue retenue par des ressorts avec sur toile de renfort aux pieds. Elle se pose sur des supports tubulaires métalliques rouge sang de bœuf garni de caoutchouc noir entre quatre pieds trapézoïdaux verticaux en acier eux aussi laqués rouge sang de boeuf, les bases repliés, les angles arrondis, réunis par une entretoise en H à section ovoïde en tôle d’acier, laquécrème
Probablement des années 30.
Reconnaître la signature de Charlotte Perriand
Un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous.
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Comment vendre une œuvre avec Maison de Ventes GOOD ?
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Pourquoi vendre vos œuvres avec Maison de ventes GOOD ?
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